Une foi qui empêche de grandir ?
Messieurs les théologiens, dans votre nouvel éditorial, la citation du Pasteur Nouis me laisse perplexe : le message est qu'il faut préférer les gens petits (enfantins?), malades, empêchés et affligés ! Les autres, non. Alors pourquoi chercher à grandir et à guérir ? Et pourquoi le Jésus des évangiles guérissait les malades, nourissait les affamés et resuscitait les morts ?
>Avant de vous répondre, il y a beaucoup de dames dans les théologiens qui répondent
dans ce site, et c'est l'une d'elles qui a écrit l'édito... :-)
Sur votre question, vous avez tout à fait raison : si Jésus s'intéressait aux
petits c'est pour leur montrer qu'ils n'étaient pas si petits que ça, et qu'en
tout cas, dans le Royaume de Dieu, les catégories du petit et du grand sont
bouleversées. S'il s'intéressait aux malades, c'était pour les faire marcher sur
un chemin de guérison ou en tout cas d'une identité qui passe par autre chose
que la maladie.
C'est une des bizarreries de notre foi, certainement :
Dieu nous dit : "Je t'aime tel que tu es".
Et le fait qu'il nous dise ça fait qu'on ne sera plus jamais comme avant, vu
tout ce que cet amour reçu peut déplacer dans notre vie.
Le "je t'aime tel que tu es" est redit chaque jour, car chaque jour nous sommes
différents, grandis, apaisés, épanouis, par l'irradiation de l'amour de Dieu.
Ce n'est donc en rien une complaisance comme on a pu l'entendre en d'autres
siècles, où le "bienheureux les pauvres" était un argument dans la bouche des
riches pour étayer leur domination !
dans ce site, et c'est l'une d'elles qui a écrit l'édito... :-)
Sur votre question, vous avez tout à fait raison : si Jésus s'intéressait aux
petits c'est pour leur montrer qu'ils n'étaient pas si petits que ça, et qu'en
tout cas, dans le Royaume de Dieu, les catégories du petit et du grand sont
bouleversées. S'il s'intéressait aux malades, c'était pour les faire marcher sur
un chemin de guérison ou en tout cas d'une identité qui passe par autre chose
que la maladie.
C'est une des bizarreries de notre foi, certainement :
Dieu nous dit : "Je t'aime tel que tu es".
Et le fait qu'il nous dise ça fait qu'on ne sera plus jamais comme avant, vu
tout ce que cet amour reçu peut déplacer dans notre vie.
Le "je t'aime tel que tu es" est redit chaque jour, car chaque jour nous sommes
différents, grandis, apaisés, épanouis, par l'irradiation de l'amour de Dieu.
Ce n'est donc en rien une complaisance comme on a pu l'entendre en d'autres
siècles, où le "bienheureux les pauvres" était un argument dans la bouche des
riches pour étayer leur domination !
