Cher Ris,
je peux tenter d'imaginer ce que l'officiant a souhaité dire en utilisant cette formule "Tout ce que l'on emporte, c'est ce qu'on a donné", mais il ne s'agit là que de mon interprétation et peut-être trouverez-vous un autre sens que le mien et qui sera tout aussi valable.

Je crois profondément que lorsque nous quittons cette vie, la seule chose que nous emportions avec nous ce ne sont pas nos richesses ni nos biens, mais tout l'amour, la tendresse et l'amitié qui auront été donnés dans cette vie, car cela est éternel comme l'écrit Paul dans sa deuxième lettre aux Corinthiens au chapitre 4 verset 18 : "Notre objectif n'est pas ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas; car ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel". L'amour ne se voit pas et pourtant il est là, il est vécu, il est ressenti. Je crois que tous les actes d'amour vécus sur terre demeurent en Dieu, demeurent en nous et demeurent dans celle ou celui qui est parti. Ce lien invisible demeure quelque part pour toujours de façon mystérieuse.

Pour conclure, j'aimerai partager avec vous ce verset de la lettre de Paul aux Romains (chapitre 8, verset 38-39), qui personnellement m'aide à nourrir cette espérance : "Oui j'en ai l'assurance; ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, ni les forces, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur."