
Ne devrait-on pas plus lire l'Apocalypse en se laissant porter par les images qui sont proposées ?
Ma question porte sur Ap 2-3: pourquoi "Jésus" n'est-il pas énoncé? Pourquoi ces périphrases pour désigner le Seigneur (au début de chacune des sept lettres)? il est question du vainqueur: pourquoi ce singulier? pourquoi l'apocalypse ne figure-t-elle pas dans le lectionnaire (ou peut-être que je me trompe et qu'elle figure dans l'un des trois lectionnaires.)? s'il est dangereux d'être trop littéraliste, ne faut-il pas cependant se laisser porter par toutes ces images en tant que telles pour goûter vraiment ce texte, qui, je crois, est un texte qui prône la "passion" (Ap3:19) dans la foi? (même chose que pour les textes sur la transfiguration, mais aussi Ez, Dan.) : c'est quoi "se passionner" dans ce texte? Est-ce que c'est la sainte colère de Jésus, la prédication enflammée (au risque de la vie) de Paul et d'Etienne?
Bonjour,
Il est vrai que la lecture de l'Apocalypse n'est pas souvent proposée dans les
lectionnaires, mis à part peut-être les chapitres qui contiennent les lettres
aux Eglises. Ceci est probablement dû au fait que l'arrière-plan religieux et
culturel des textes de la tradition juive auquel se réfère l'auteur de cette
"Révélation" sont mal connus et qu'en effet une lecture ou une compréhension
littéraliste peuvent entraîner bien des dérapages.
Heureusement il existe un certain nombre de bons commentaires qui peuvent aider
une approche de ce livre plein d'images dont certaines sont à première vue terrifiantes.
Dans un de ces commentaires qui vient de paraître aux éditions ouvertures (www.editions
ouverture.ch), le pasteur Daniel Attinger, moine de la communauté oecuménique
de Bose apporte un éclairage intéressant sur ce Livre. Avec comme sous-titre
: "A la rencontre du Christ dévoilé". En effet, si le Christ n'est jamais formellement
nommé, c'est bien de lui dont il est question. Et des effets au niveau cosmique de
son incarnation, de son combat, de sa mort et de sa résurrection.
C'est aussi un message qui s'adresse à l'Eglise, sous ses diverses formes et
dans ses diverses manières de témoigner de sa foi dans des circonstances diverses.
Pour l'appeler à la persévérance, pour l'encourager face aux persécutions, pour
l'inviter à vivre des conversions en redécouvrant ce qu'il y a de passionnant à
être ce qu'elle est aux yeux de Dieu.
Il est vrai que la lecture de l'Apocalypse n'est pas souvent proposée dans les
lectionnaires, mis à part peut-être les chapitres qui contiennent les lettres
aux Eglises. Ceci est probablement dû au fait que l'arrière-plan religieux et
culturel des textes de la tradition juive auquel se réfère l'auteur de cette
"Révélation" sont mal connus et qu'en effet une lecture ou une compréhension
littéraliste peuvent entraîner bien des dérapages.
Heureusement il existe un certain nombre de bons commentaires qui peuvent aider
une approche de ce livre plein d'images dont certaines sont à première vue terrifiantes.
Dans un de ces commentaires qui vient de paraître aux éditions ouvertures (www.editions
ouverture.ch), le pasteur Daniel Attinger, moine de la communauté oecuménique
de Bose apporte un éclairage intéressant sur ce Livre. Avec comme sous-titre
: "A la rencontre du Christ dévoilé". En effet, si le Christ n'est jamais formellement
nommé, c'est bien de lui dont il est question. Et des effets au niveau cosmique de
son incarnation, de son combat, de sa mort et de sa résurrection.
C'est aussi un message qui s'adresse à l'Eglise, sous ses diverses formes et
dans ses diverses manières de témoigner de sa foi dans des circonstances diverses.
Pour l'appeler à la persévérance, pour l'encourager face aux persécutions, pour
l'inviter à vivre des conversions en redécouvrant ce qu'il y a de passionnant à
être ce qu'elle est aux yeux de Dieu.

