les cultes correspondent-ils encore à ce que l'on pourrait en attendre ?
Il me semble que les cultes ne correspondent plus à ce que l'on pourrait en attendre. Ne serait-ce pas une raison de la désertification des Eglises ? N'est-ce pas un raison de la multiplication (et parfois du succès) des Eglises dites Evangéliques ? Quelques remarques : ° les moments de recueillement, silence, prières, partage sont parfois juste survolés. ° le schéma rigide (lecture - sermon) me paraît parfois hors du temps, parfois trop lourd. ° lors de cultes avec peu de personnes, il serait nécessaire de rassembler les personnes, voir d'aménager une autre disposition. ° parfois, certains petits offices apportent beaucoup plus qu'un culte traditionnel (ressourcement, recueillement, partage). J'ai vécu dans ma jeunesse, une église pleine et vivante, une église qui avait encore sa place au centre du village ... mais aussi une Eglise incompréhensible ou l'on à jeté un pasteur dehors parce qu'il officiait en pullover ...
Je crois que beaucoup de gens partagent votre constat et vos questions. Mais
il serait difficile aujourd'hui de se mettre d'accord sur ce que les paroissiens,
plus ou moins actifs, attendent du culte. Ceci a bien été mis en évidence par
les études menées par le Professeur Roland Campiche parues en 1992 (Croire en
Suisse) et en 2004 (Les deux visages de la religion, fascination et désenchantement)
aux éditions Labor et Fides.
Ceci dit, je crois que les Eglises réformées ont malgré tout tenté de répondre
à la diversité de ces attentes en permettant que des paroisses puissent expérimenter
des formes de culte ou des espaces de recueillement et de partage diversifiés.
Il faudrait donc que ceux qui comme vous ont des attentes proposent leurs idées
et leur collaboration afin d'accompagner communautairement le développement
de ces nouvelles manières de célébrer. Il faudrait aussi mieux faire connaître
la diversité des offres au sein de nos Eglises.
il serait difficile aujourd'hui de se mettre d'accord sur ce que les paroissiens,
plus ou moins actifs, attendent du culte. Ceci a bien été mis en évidence par
les études menées par le Professeur Roland Campiche parues en 1992 (Croire en
Suisse) et en 2004 (Les deux visages de la religion, fascination et désenchantement)
aux éditions Labor et Fides.
Ceci dit, je crois que les Eglises réformées ont malgré tout tenté de répondre
à la diversité de ces attentes en permettant que des paroisses puissent expérimenter
des formes de culte ou des espaces de recueillement et de partage diversifiés.
Il faudrait donc que ceux qui comme vous ont des attentes proposent leurs idées
et leur collaboration afin d'accompagner communautairement le développement
de ces nouvelles manières de célébrer. Il faudrait aussi mieux faire connaître
la diversité des offres au sein de nos Eglises.
