Bonjour dyrdyr

Le premier passage qui vient à l’esprit est le commandement bien connu qu’on
a traduit pas  tu ne tueras point Ÿ, mais don le sens précis est en fait 
tu ne commettras pas de meurtre Ÿ. Car pour ce qui est de l’Ancien Testament
en tous cas, au stade où en était l’évolution de la connaissance de la volonté
d Dieu, la mort comme châtiment n’était pas mise en question.
Dans le Nouveau Testament, le seul passage qui se rapproche tant soit peu d’un
 avis Ÿ sur la question serait le passage de Romains 13 où Paul demande qu’on
se soumette à l’autorité de l’état, cet état qui  porte le glaive Ÿ et a pour
mission de punir le malfaiteur . Mais le doute subsiste quant à la peine de mort.
Dans l’évangile non plus aucun  avis Ÿ de ce genre Jésus ne se prononce pas
sur cette peine, couramment admise dans la société de son temps. Positivement,
Jésus prêche l’amour sans limites et le pardon des fautes. Mais s’il ne se
prononce pas sur la peine de mort, cela ne veut pas dire qu’il l’admette.
Mais l’évangile n’est pas une donnée fixe et statique. La compréhension qu’on
a de son message évolue avec les temps et les civilisations. A son école, on
découvre de toujours nouvelles formes du respect de la vie. Ainsi, aujourd’hui,
nous pouvons affirmer sa totale incompatibilité avec la peine de mort.
Pour ce qui est des autres sanctions disciplinaires, la loi d’Israël en a énoncé
certaines, mais relatives à son temps. Pour nous, l’évangile du pardon exclut
en tous cas toute sanction inspirée par la vengeance ( ¶il pour ¶il, dent pour
dent Ÿ) Ceci dit, le pardon n’exclut pas forcément une juste sanction.