
Pourquoi pas (encore) la cène partagée ?
bonjour Les 2 dernieres questions sur les differences entre catholiques et protestants m'amenent à reagir sur la cene non partagée. Jesus nous invite à partager le repas avec Lui,avec nos freres " faites ceci en memoire de moi" pour vivre avec Lui notre mort aux maux du monde et renaitre fils de dieu. Pourquoi rester dans des règles ,des interpretations ( donc multiples et variées) comme les pharisiens ??
Le théologien A. Gounelle a qualifié dans le titre d'un de ses livres la cène
comme "sacrement de la division". C'était une façon de dire à quel point il
y a un paradoxe, une concentration de la division dans un repas qui devrait
être manifestation de l'unité... Dans un autre ouvrage, il évoquait le balancement
entre le "trop" et le "trop peu" des uns et des autres qui s'investissent dans
ce repas de façon très différente.
La question que vous posez est LA question qui fait mal entre protestants et
catholiques, car derrière l'eucharistie catholique il y a la place du prêtre
(seul habilité à la célébrer) et donc de tout le sacerdoce, et donc de toute
la hiérarchie, et donc toute la structure elle-même de l'Eglise catholique. Et
derrière la cène, il y a la symbolisation, et donc l'abstraction, et donc l'intellectualisation
qui est, cette fois-ci, l'écharde des réformés.
La cène est donc le lieu de concentration de nos faiblesses, et de notre manque
d'humilité. C'est pour cela que nous ne la partageons pas (encore) ensemble,
par orgueil. De part et d'autre.
comme "sacrement de la division". C'était une façon de dire à quel point il
y a un paradoxe, une concentration de la division dans un repas qui devrait
être manifestation de l'unité... Dans un autre ouvrage, il évoquait le balancement
entre le "trop" et le "trop peu" des uns et des autres qui s'investissent dans
ce repas de façon très différente.
La question que vous posez est LA question qui fait mal entre protestants et
catholiques, car derrière l'eucharistie catholique il y a la place du prêtre
(seul habilité à la célébrer) et donc de tout le sacerdoce, et donc de toute
la hiérarchie, et donc toute la structure elle-même de l'Eglise catholique. Et
derrière la cène, il y a la symbolisation, et donc l'abstraction, et donc l'intellectualisation
qui est, cette fois-ci, l'écharde des réformés.
La cène est donc le lieu de concentration de nos faiblesses, et de notre manque
d'humilité. C'est pour cela que nous ne la partageons pas (encore) ensemble,
par orgueil. De part et d'autre.

