
Tel quel ou différent ?
N'est-ce pas un complet contre-témoignage quand les Eglises réformées répètent à longueur de temps que Dieu nous accepte tels que nous sommes ? N'est-ce pas Lui faire injure, se moquer de Lui alors que Jésus répète, après l'AT tout entier, repentez vous, changez vos coeurs, allez et ne péchez plus ? Il y a de la conversion, du retournement dans l'air, pas de l'autocomplaisance comme on veut trop nous en gaver ces temps-ci !
Je suis d'accord avec vous, mais à moitié. Voilà :
100% OK sur le fait que la complaisance à dire aux gens qu'ils sont formidables
tels quels est contraire à l'esprit de l'évangile et du premier testament réunis.
C'est avec des paroles de complaisance qu'on enferme les gens dans leur marécage,
dans leurs maladies et dans leurs péchés. Et le but du Christ est de nous faire
vivre libre de tout ça.
Mais là où les choses se compliquent, c'est la façon dont Jésus s'y prend pour
faire passer ce message : lui a tellement confiance en Dieu qu'il dit : "Moi,
je ne te condamne pas ; va et ne pèche plus".
Et c'est cet équilibre qui est très difficile à trouver :
ne pas tomber dans la condamnation générale (ce n'est pas nous qui sommes juges),
ni dans le cautionnement général (ce n'est pas nous qui sommes les Maîtres du
pardon), mais dire :
- Moi je ne te condamne pas
et aussi :
- Va
et aussi :
- Ne pèche plus.
Et concrètement, ce n'est pas simple à faire. Mais c'est déjà capital de le
comprendre.
100% OK sur le fait que la complaisance à dire aux gens qu'ils sont formidables
tels quels est contraire à l'esprit de l'évangile et du premier testament réunis.
C'est avec des paroles de complaisance qu'on enferme les gens dans leur marécage,
dans leurs maladies et dans leurs péchés. Et le but du Christ est de nous faire
vivre libre de tout ça.
Mais là où les choses se compliquent, c'est la façon dont Jésus s'y prend pour
faire passer ce message : lui a tellement confiance en Dieu qu'il dit : "Moi,
je ne te condamne pas ; va et ne pèche plus".
Et c'est cet équilibre qui est très difficile à trouver :
ne pas tomber dans la condamnation générale (ce n'est pas nous qui sommes juges),
ni dans le cautionnement général (ce n'est pas nous qui sommes les Maîtres du
pardon), mais dire :
- Moi je ne te condamne pas
et aussi :
- Va
et aussi :
- Ne pèche plus.
Et concrètement, ce n'est pas simple à faire. Mais c'est déjà capital de le
comprendre.

