Que faire de la souffrance du Christ ?
....alors que c'est Jésus qui sauve par ses souffrances.....Gilles BOUCOMONT sur le jeûne. En quoi la souffrance du christ sauve t'elle? je me croyait sauvée par amour pas par souffrance... me serais-je trompée ? cela n'acrédite-t'il point que la souffrance de manière générale sauve par analogie à celle du christ ? pour moi la mort du christ était la suite logique de son activité "politique", et je peine à croire qu'il falait un sacrifice et de la souffrance pour que moi je vive. C'est quoi ce Dieu assoiffé de sang et de souffrance pour donner du prix à la vie qu'Il m'offre gratuitement? elle est où la gratuité la-dedans? c'est gratuis pour tous y compris pour le christ ou ça ne l'est pas...
>L'évocation des souffrances du Christ était liée à Esaïe 53:5, cité en 1 Pierre
2:24, pour être très précis. C'est vrai qu'on y parle plutôt de guérison que
de salut, bien que les deux termes soient presque synonymes dans les langues
bibliques.
Maintenant, il n'a jamais été dit que nous ayons à souffrir à notre tour pour
être sauvés... puisque justement l'intervention du Christ a pour but d'abolir
ce type de compréhension du salut. Il met en place la fin des sacrifices en
se sacrifiant.
Il ne faut pas "crucifier" trop vite la compréhension sacrificielle de la mort
du Christ ; ce n'est pas parce qu'elle choque notre compréhension qu'elle n'a
pas été importante pour les personnes qui l'ont exprimées à l'époque. C'était
leur culture. Ce n'est pas la nôtre. C'est un des signes que Jésus à mis fin à
la logique des sacrifices. Et je m'en réjouis avec vous.
Quant à la gratuité, je constate que pluslieurs textes du Nouveau Testament
discordent avec votre affirmation (cf. Romains 3:25).
2:24, pour être très précis. C'est vrai qu'on y parle plutôt de guérison que
de salut, bien que les deux termes soient presque synonymes dans les langues
bibliques.
Maintenant, il n'a jamais été dit que nous ayons à souffrir à notre tour pour
être sauvés... puisque justement l'intervention du Christ a pour but d'abolir
ce type de compréhension du salut. Il met en place la fin des sacrifices en
se sacrifiant.
Il ne faut pas "crucifier" trop vite la compréhension sacrificielle de la mort
du Christ ; ce n'est pas parce qu'elle choque notre compréhension qu'elle n'a
pas été importante pour les personnes qui l'ont exprimées à l'époque. C'était
leur culture. Ce n'est pas la nôtre. C'est un des signes que Jésus à mis fin à
la logique des sacrifices. Et je m'en réjouis avec vous.
Quant à la gratuité, je constate que pluslieurs textes du Nouveau Testament
discordent avec votre affirmation (cf. Romains 3:25).
