Thomas Wiesel invité d’un culte à Gland

Thomas Wiesel invité d’un culte à Gland / Thomas Wiesel invité d’un culte à Gland
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Thomas Wiesel invité d’un culte à Gland
Thomas Wiesel invité d’un culte à Gland
Vie communautaire

Thomas Wiesel invité d’un culte à Gland

Par Eglise réformée vaudoise
1 septembre 2025
Evènement
Le dimanche 14 septembre, la paroisse réformée de Gland osera une rencontre inattendue : un culte à plusieurs voix autour de la résurrection de Lazare avec une pasteure, une diacre et l’humoriste vaudois Thomas Wiesel.

Un moment singulier à la croisée de la foi, de l’art et des grandes questions existentielles sous un angle doublement spirituel.

Le dimanche 14 septembre à 10h, à l’occasion du culte de la fête des récoltes, l’humoriste Thomas Wiesel sera l’invité d’un moment pas tout à fait comme les autres. Pas un spectacle, pas un débat, pas un événement plaqué de l’extérieur, mais un dialogue à plusieurs voix : celles d’une pasteure, d’une diacre et de l’humoriste, invité à partager son regard singulier. Ensemble, ils traverseront un texte biblique parmi les plus poignants de l’Évangile – celui où Jésus, face à la mort de son ami Lazare, pleure… avant d’appeler la vie à jaillir de la tombe.

 Et si l’humour pouvait, lui aussi, ouvrir une brèche dans nos silences ? 
Pourquoi inviter un humoriste à prendre la parole dans un culte ? Pourquoi choisir un texte aussi grave que celui de la résurrection de Lazare ? La paroisse réformée de Gland a décidé de poser ces deux questions en les réunissant. 

Thomas Wiesel est de ces artistes capables de s’aventurer dans des zones où le rire ne nie rien, mais révèle, met en lumière. Sa parole libre et son observation fine savent poser un regard décalé sans blesser, questionner sans juger, toucher sans enfoncer. Il a accepté de ne pas venir « faire un sketch », mais de se tenir sur ce seuil où les mots se cherchent. Et parfois, une parole inattendue peut faire bouger les lignes, même intérieures. 

Le texte choisi parle à chaque personne. À celles et ceux qui ont perdu un parent, un·e conjoint·e, un enfant. À ceux qui portent une absence, une question laissée en suspens. Ce récit n’est pas une réponse, mais une traversée. Il ouvre un espace : celui du chagrin, de la colère, de la foi peut-être, ou du doute. Il permet qu’on n’enferme pas trop vite la mort dans des mots sages ou trop vite consolants. 
 Ce culte est né d’une envie profonde. Celle de faire respirer l’Église. De rappeler que la foi ne vit pas sous cloche. Que la Bible n’est pas un monument figé, mais un souffle qui traverse les époques et les sensibilités. Ce culte est né d’un pari : que l’art, la foi, l’humour et la vie puissent encore se répondre sans se trahir. 

Ce pari, ce sont deux femmes, une pasteure et une diacre, qui l’ont porté avec leur Conseil paroissial. Elles croient que l’Évangile peut toucher autrement, et que l’Église peut encore surprendre en fidélité, mais sans repli. 

Ce moment est ouvert à toutes et à tous : croyant·e·s, non croyant·e·s, chercheurs et chercheuses de sens, personnes en questionnement, de passage… Chacun, chacune y est le bienvenu·e, dans le respect de ce qui va s’y vivre. Il n’est pas nécessaire de tout croire pour venir écouter. Il suffit d’entrer et de se laisser toucher.

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